An 1920. Saison des olympiades, avec ses tournois. L'arène tremble sous les cris de la plèbe. Agglutiné·e·s dans les gradins, sang-mêlé·e·s et sang pur·e·s jouent du coude. Tou·te·s tentent de voir le visage qui les tient hors d'haleine. Sous leurs orbes exorbités, de la poussière rouge est soulevée par les sandales du combattant, créant une brume épaisse qui agace les spectateur·rice·s.
L'événement qui fait rage inclut, dès lors, un né-moldu. Sponsorisé par une dynastie du panthéon, ces sang pur·e·s ou dieux·esses factices qui régissent le monde magique grec, ce dernier s'apprête à affronter, à mort, une des créatures choisies par le peuple. Le·a gagnant·e du tournoi fera partie du prochain, et ainsi de suite jusqu'à, peut-être, gagner sa liberté. Une raison sociale d'affranchi·e, décriée dans l'ombre par la rébellion en marche.